PUBLICATIONS NON JURIDIQUES D’ ALAIN LEBRUN

– « Biotopie » ( ce que devrait être l’enseignement de la biologie), Probio – revue, mai 1998. 

– « Excursion de l’A.E.F. aux Carrières de Monfort à Esneux, le 14 juillet 2007 », article de 8 pages dans la revue Adoxa d’avril 2008 “revue de botanique publiée par l’association pour l’étude de la floristique” (en collaboration avec Dominique Champluvier et Jacqueline Saintenoy-Simon).

– Prénoms floraux – La symbolique des noms de fleurs, avril 2014 (362 pages), Sang de la Terre éditeur (Paris).

– Révélation dans la Taïga (roman), août 2014 (225 pages), Transboréal éditeur (Paris).

-« Heurs et malheurs des collectifs végétaux : réflexions botano-linguistiques », Forêt-Nature, n° 145, oct-déc. 2017, p. 16-26.

Cet ouvrage de 362 pages, enjolivé de 176 photos couleur, aurait pu s’appeler Noms floraux. Certes, il livre plus de 800 prénoms floraux vibrants au lecteur, dont plus de 300 sont inédits, mais il vise aussi, par l’évocation croisée des noms de famille et des noms de lieux (toponymes), par une patiente exhumation du foisonnant vocabulaire latin et grec et par un voyage dans les langues régionales (wallon, corse,…), à approcher l’étymologie florale d’Europe francophone.

Cette étymologie intéressera au plus haut point les botanistes, horticulteurs ou philologues avertis, mais tout autant les amis de la nature (jardiniers du dimanche, protecteurs de la nature, promeneurs, parents ou enseignants soucieux d’initier les enfants au monde si fragile qui les entoure).

La quête d’érudition cède ici le pas à celle de la communion. Car, chaque nom de fleur, graminée, fougère, prêle ou mousse, qu’il soit grec, latin, gaulois ou français, dévoile une poésie propre à la plante, nous rappelle comment ceux qui nous ont précédés étaient en relation avec celle-ci, ses pouvoirs thérapeutiques et ses autres aménités méconnues.


Un des mérites de l’ouvrage est de mettre en lumière des auteurs trop confidentiels ou oubliés ; par exemple, les quatre grands agronomes du monde antique : Caton l’Ancien, Varron, Columelle et Palladius; des philologues qui ont tant donné pour décrypter la flore des textes antiques : Du Molin, Carnoy, André et, plus récemment, Suzanne Amigues; les poétesses grecques, telles Sapho ou Nossis, mais aussi des poètes ou littérateurs plus récents, comme Alphonse Karr ou Albéric Deville.

Ce livre essaye de définir une carte d’identité poétique des trois cents végétaux ou groupes de végétaux. À cette fin, il balaye la littérature française et gréco-latine sur près de trois millénaires. D’Hésiode, huit siècles avant notre ère, en passant par le Macer floridus ou le Capitulaire de Villis, huit siècles après, et puis de Marie de France (XIIe) à René Char (XXe).

Finalement, après avoir parlé des législateurs floraux que furent Charlemagne et Fabre d’Eglantine, l’auteur en vient à une conclusion longuement charpentée qui démontre comment de nombreux noms de fleur, dans la Grèce ancienne, devinrent un signe de ralliement et de résistance contre la violente prise de pouvoir patriarcale à laquelle s’opposèrent notamment les prêtresses déchues, détentrices des pouvoirs floraux.

Prénoms floraux incite le lecteur non seulement à mieux percevoir le monde floral dans sa subtilité, mais également à revégétaliser sa pensée et à faire germer une nouvelle Alliance… avec la Nature.

En achetant ce livre, vous découvrirez, à chaque page, des secrets floraux inédits, mais vous soutiendrez aussi le projet de l’auteur, qui, à l’instar du calendrier révolutionnaire de 1793, nous invite, dès le début d’une vie, à l’ancrer dans la Nature.

Ce projet ambitieux vise à une révolution par les pré-, noms et à la publication d’un ensemble de livres donnant un autre regard sur le Vivant : sont en préparation Prénoms ailés, Prénoms arbustifs, Prénoms ruraux et écologiques et Prénoms animaux.

Le prix officiel de ce livre est de 27 €. Nous devons sa parution à une maison d’édition dont l’éloge n’est plus à faire : Sang de la Terre, rue d’Alesia, 4 à 75014 Paris.